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Les   témoignages     des pratiquants

Une page dédiée à nos pratiquants. Quelque soit le niveau de pratique,
voici l'envie de partager leur rencontre avec l'Aikïdo. 

 
 
 
 
 
 
 
Toshio Tanimoto   &  Hiroki Ogawa

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Dear   Michel Lapierre  Sensei,

 

Bonjour.  It is my great honor to have held my Aikido seminar in your dojo in France, for the first time in my life, where the largest number of practicer is training Aikido very seriously.  I would like to express my sincere appreciation and thanks to you and also Sophie for such a great opportunity to me.

In the seminar, I was really grateful to see all participants were very earnest in practice and concentrated to acquire something, so that I was able to enjoy the moment of the practice together with everyone.  
I also feel blessed that participants were very sensitive to the spirit of Aikido and enjoyed my seminar by their heart, not only for the physical technique.

I sincerely hope there will be another opportunity meeting you again someday in the future.

With my best regards,  

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Toshio Tanimoto
Aikido Aishinkan,  Matsuyama, Japan

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Cher Sensei Michel Lapierre,

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« Bonjour ». J’ai été honoré de dispenser mon Aïkido dans votre dojo en France, pour la première fois dans ma vie, où la plus grande majorité des pratiquants s’entrainent avec beaucoup de sérieux. Je voudrais vous exprimer ma satisfaction and remercier aussi Sophie pour cette formidable opportunité.

Lors de ce séminaire, j’ai vraiment été reconnaissant de voir tous les pratiquants sérieux et concentrés en vue d’acquérir quelque chose, ainsi j’ai pu profiter de ce moment de pratique avec chacun.
Je me suis senti béni de voir combien les pratiquants étaient très sensible à l’esprit de l’Aïkido et profitaient de mon stage avec cœur, et pas seulement pour son aspect technique (physique).

J’espère sincèrement qu’il y aura d’autres occasion de se rencontrer un jour prochain.

Avec mes meilleures salutations

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Toshio Tanimoto
Aikido Aishinkan,  Matsuyama, Japan


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Dear  Michel Lapierre Sensei,

 

Bonjor, and merci beaucoup about the seminar of Tanimoto sensei in November at your dojo .   I greatly appreciate your kindness to let us have such a great opportunity

I was impressed that the French participants were so skilful and training Aikido very earnestly.   I am really grateful to have a good practice together with such people in France.

I would like to thank everyone from bottom of my heart.    I will look forward to meeting you and your dojo members again and have a practice together.
 

Hiroki Ogawa

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Cher Sensei Michel Lapierre,

 

« Bonjour », et « merci beaucoup » pour le stage du Sensei Tanimoto en Novembre dans votre dojo.
J’ai vraiment apprécié votre gentillesse de nous avoir offert cet belle opportunité. J’ai été impressionné par l’habilité des pratiquants Français et leur sincérité dans leur pratique. Je vous suis reconnaissant d’avoir pu pratiquer avec de telles personnes.

Je voudrais remercier chacun du fond du cœur. J’ai hâte de pouvoir à nouveau pratiquer avec vous et les membres de votre dojo.

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Hiroki Ogawa

Cinq  bonnes raisons de venir découvrir le club

Par Adeline. Saison 2016

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Après une année passée à suivre l’enseignement au Kodokan, saison 2015/2016, je vous donne cinq bonnes raisons de venir découvrir le club.

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1. Un accueil qui vous met à l’aise. J’ai été très bien accueillie par le Sensei et les membres du club avec des bonjours, des sourires et de la bonne humeur : Et Hop ! C’est parti sur le tatami comme si vous étiez là depuis dix ans ou presque… 

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2. Une pratique de l’Aïkido accessible au novice. Les enseignants du club transmettent leur art dans un savant mélange de pédagogie et d’exigence. Pour peu que vous soyez assidu et à l’écoute, l’enseignement au Kodokan vous ouvre la possibilité d’acquérir les techniques de bases pendant la première année.

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3. Les gradés s’entraînent volontiers avec les débutants. J’admets que les premiers cours, je n’étais pas très rassurée de m’entraîner avec ceux qui portent la jupe…pour éviter de blasphémer comme je viens de le faire…sachez que cela s’appelle un hakama. Cependant, vous avez intérêt à aller vers eux dès le début. En ayant une meilleure maîtrise que vous, ils vous apporteront une aide précieuse dans votre progression.

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4. Les conseils de notre Sensei. Il vous aiguillera vers une bonne compréhension de l’Aïkido, lequel est avant tout un art martial et non pas un sport comme un autre.

En tant que débutant, nous n’avons pas toujours conscience de la martialité de cette discipline. Le Sensei vous expliquera le rôle primordial de Uke lors d’une attaque et le sens des techniques… qui ne sont pas des chorégraphies…oui, j’avoue, je trouve ça tellement beau que j’avais tendance à penser qu’on réalisait des pas de danse, mais non, hein !

Le Sensei vous aidera également à démystifier les techniques, lesquelles vous paraîtront d’abord obscures car vous devez assimiler simultanément un nouveau langage verbal et corporel…et donc activer des connections neurologiques qui n’ont encore jamais fonctionnées. Pour vous guider, le Sensei a toujours la bonne image empreinte de pragmatisme.

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5. La convivialité du club. Vous serez convié à de nombreux stages qui seront l’occasion d’enrichir votre pratique. Aussi après la pratique en club, vous êtes invité à des moments d’échange et de détente avec l’aïkido-resto et l’aïkido-bar*.

(* avec modération)

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Et pis, c’est le meilleur club…

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Adeline

Paroles de débutante

 

Voilà un an que je pratique l’aikido et me voilà de retour cette année au Kodokan. Ce qui m’a plu ? « l’esprit aïkido »…

 

Plus qu’un sport, c’est un art qui m’a permit de canaliser mon énergie et de développer ma confiance en moi, au prix de quelques courbatures je l’avoue ! Accueil chaleureux, esprit d’équipe, rencontres interclubs et stages sont un atout précieux pour progresser et pratiquer avec de nouvelles personnes.

 

C’est aussi cette richesse d’enseignement qui m’a séduite, et incitée à continuer d’évoluer dans cette discipline.

 

Alors à bientôt sur le tatami !

 

Claire

SHO le début

 

Lorsque Michel Lapierre Sensei, 5e dan, professeur au Kodokan Paris 15, m’a demandé si je pouvais écrire quelque chose sur ma première année d’Aïkido, j’ai été enthousiaste. Nous étions, alors, réunis en pique-nique au parc Georges Brassens dans une ambiance détendue et conviviale. Chacun avait apporté à manger et à boire. Nous discutions de cette saison qui s’achevait, de nos petits progrès,de cet horizon infini qu’est l’Aïkido, des techniques de bases aux noms japonais insaisissables pour le 5e kyu que je suis. Nous évoquions notre début d’année, mes camarades et moi. L’engourdissement, initial, de nos corps. Les codes simples et précis à respecter. Nos petites blessures de « guerre », l’évidence d’un Ikkyo sur Ai Hammi katate dori, pourtant si difficile à exécuter.

 

Nos stages. La perspective de notre prochaine saison avec les novices que nous avions été, et que nous aurions à guider, avec une certaine excitation, sous l’autorité de Michel. Nous étions, là, ensemble à parler, à échanger nos impressions, notre plaisir de pratiquer. Chacun avait son anecdote, une lecture, un film à conseiller aux autres. Nous étions à la fois Uke et Tori. Nous donnions et nous recevions ce que, au fil de cette première année, nous avions découvert, appris, sans pour autant avoir compris grand-chose (là je parle pour moi !). La perspective du premier Dan nous paraissant si lointaine, nous questionnions les gradés sur leur parcours, leurs doutes, leur plaisir, la martialité.

Et je me souviens de cette « mécanique » qu’évoquait un deuxième Dan, dans laquelle il était toujours, de la distance, infime, qui le séparait lui de nous, de son sourire à nous dire de profiter de notre état de débutant, qu’il est, pourtant, encore, nous disait-il.

 

Il faisait beau temps et, je le crois, nous nous sentions bien. Nous mimions quelques mouvements de saisies, de prises, d’attaques. Nous demandions des précisions, des directions. Les questions étaient pléthoriques et les réponses parfois dubitatives devant notre jubilation. Nous avions le temps, et les réparties de Michel, devant notre engouement, étaient le plus souvent ponctuées d’un sourire sûr et bienveillant sur ce qu’il ne pouvait nous dire de plus et que pourtant il nous enseignait. Il y avait un chemin et du travail, un corps à respecter, des hanches à appréhender, un axe à tenir et un sol dans lequel il nous faudrait prendre nos appuis. Tenkan après Tenkan nous finirions bien par nous sentir debout.Le pique-nique dura jusqu’en fin d’après midi.

Je rentrai chez moi avec l’évidence de pouvoir écrire ce que cette première année de pratique fut pour moi.

 

Soudainement, je me suis posé la question de comment « attaquer » ce texte que me demandait Michel, et je me suis dis : « Décale toi, prends la bonne distance, reste souple, mais sois ferme dans ta saisie, regarde, respire, ne pense pas, accorde-toi du temps, mais fais vite, avance, sois mobile, tu peux aussi sentir, chuter, te relever, te remettre en garde, souffler, te relâcher… » Alors sur mon chemin, marchant, je pensai qu’il me fallait prendre la bonne distance et je décidai de dire à Michel qu’une deuxième saison n’était pas de trop pour que je puisse écrire sur la première.

 

Fabrice Dubois, 5e kyu, (2009) Kodokan Paris XV aikido.

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